J’ai échoué aux portes de Baltard
Il y a de cela quelques temps, je vous avais parlé d’un concours qu’organisait ma banque pour encourager les jeunes talents. L’année dernière, les imprécisions du règlement m’ont fait beaucoup hésiter (bien entendu ce n’est pas parce que je n’ai pas été foutue de préparer un bon business plan à temps) mais cette année je me suis inscrite dans la catégorie ‘initiative entrepreneuriale’. J’ai envoyé mon projet de maison d’édition, sans trop y croire, parce que j’étais un peu loin du thème ‘Nouvelle technologie’. Mais bon, le premier prix me permettait de couvrir très largement les frais de création de ma boite m’évitant ainsi d’emprunter de l’argent.
Malheureusement je n’ai pas fait partie des 3 nominés de ma catégorie pour avoir l’honneur d’être invitée au prime.
Mais ce n’est pas tout, j’y suis quand même allée à cette fameuse soirée et j’ai eu ma minute de gloire. J’ai eu une sacrée montée d’adrénaline avec les deux autres nominés et puis j’ai serré la main du PDG de la banque, j’ai tenu d’une main tremblante le chèque avec plein de zéros, j’ai fait des grands sourires à la presse entre le banquier et le président du jury… C’est ma petite sœur qui a gagné et comme elle est à Paris en ce moment, j’y suis allée à sa place. Je suis super fière d’elle et j’espère que ce prix va lui permettre de croire encore plus en son projet et ne plus le voir comme un ‘travail d’école’. En plus, j’ai fait mon devoir de représentante jusqu’au bout, je suis allée discuter avec le jury et deux personnes dont le PDG de M*cr*s*ft ici sont prêts à l’aider sérieusement.
Mon père, qui connaît les organisateurs –pas le jury !!!-, m’a dit plus tard que nos deux projets avaient été retenus dans le top 5 mais que le jury n’a pas pu garder deux frangines sur les 3 projets nominés. C’est de bonne guerre, son dossier était mieux ficelé que le mien et surtout n’était pas hors sujet.