J’vis toujours des soirées égyptiennes
Quand on part en voyage pour des formations, il faut toujours élaborer une stratégie d’attaque pour pouvoir trouver l’énergie nécessaire, celle qui nous permettrait de rester éveillés le plus longtemps possible tout en étant assez concentrés pour travailler et assez frais pour bouger. Partir aussi loin pour rester enfermés dans un hôtel sans profiter un peu, c’est pas génial. Nous avions réussi à négocier le début de la formation à 10h au lieu de 8h30.
Donc pour moi, l’Egypte c’était ça et pas grand-chose d’autre en fait :
J’y allais sans grand enthousiasme. C’est très mal de partir avec des a priori parce que mes quelques jours (enfin nuits) au Caire ça a surtout été ça :
En vrac : Excellents plats traditionnels au Abou El Sid, thé et narguilé à Khankhalil, Sushi au 35 (l’un des endroits les plus branchés du Caire parait-il), des mojitos à flot, défoulement au After Eight, groupe de raï au Cairo Jazz Club (soirée qui s’est terminée par nous en train de chanter les chansons traditionnelles tunisiennes – ça faisait très alcooliques anonymes mais on s’est bien marrés)
J’ai eu quelques soucis de vocabulaire, n’étant absolument pas briefée sur certains mots. J’ai d’abord été très surprise de les entendre répéter sans gêne aucune ‘kouaiess’ par ci, ‘kouaiess’ par là… il parait que c’est l’équivalent d’un ‘ça va’. On a fini par me servir le dernier soir un ‘kouaiess’ selon ma définition (cf photo) : Rhum Beiley’s et ça c’était vraiment ‘kouaiess’.