Rébellion : Mode prez’ défaillant
Je suis au bureau comme un peu trop souvent à mon gout. L’été, nous sommes censés travailler en séance unique, c'est-à-dire qu’on travaille non stop jusqu’à 14h30, la chaleur nous ramollissant le cerveau et nous rendant totalement improductifs.
Ca c’est en théorie. En pratique, je n’ai pas pu gouter à ce privilège plus de 5 fois en deux mois. Pire encore, je dépasse largement l’horaire de sortie normal. Surtout cette dernière semaine où je me suis même fait pas mal de nocturnes au bureau. Bientôt je vais planquer un matelas gonflable entre mes dossiers de compta, des vêtements de rechange entre l’écran et la fenêtre, et accrocher des photos de ma famille que je ne vois plus entre deux panneaux de campagne. Heureusement, pour le dentifrices et les crèmes anticernes, j’ai tout sous la main.
Me retrouvant encore au bureau un samedi avec une collègue alors que je suis censée être au bord de l’eau, je crois qu’on vient juste de faire sauter les derniers boulons sains qu’il nous restait dans la cervelle : on a fait une course de fauteuils de cadres sup dans le couloir avec pour accompagnement musical le morceau suivant, le summum du blasphème dans le temple du capitalisme qu’est ma boite. Allez ! Tous ensemble :
Avanti o popolo. alla riscossa
Bandiera rossa (bis)
Avanti o popolo, alla riscossa
Bandiera rossa trionferà.
Bandiera rossa deve trionfa (ten)
Evviva il comunismo e la libertà.
Non più nemici. non più frontiere,
Son i confini rosse bandiere.
O proletari, alla riscossa
Bandiera rossa trionferà
Bandiera rossa deve trionfa (ter)
Evviva il comunismo e la libertà