Au pays de Candy…
Je ne suis pas très fan des émissions du dimanche aprem ; trop d’angoisses : fais ton bain, prépare ton cartable, tu as bien révisé pour ton contrôle de maths…
Et pourtant…
Je ne m’imaginais pas que revoir Dorothée rouvrirait les portes des mystérieuses cités d’or de mon cerveau. Juste quelques notes, sa voix et me voici replongée dans toute l’intensité des sentiments de l’enfance.
Petite, j’en ai terriblement voulu à mes parents d’avoir quitté la France pour venir s’installer ici. Mon seul contact avec la vie de mes rêves c’était mes vinyles de Dorothée et les mercredi après-midi au centre culturel français où on nous ouvrait la salle de projection pour regarder le Club Dorothée. J’avais ma carte du Club, vous vous en doutez bien.
Le monde était à refaire et rien n’était impossible. Des heures accoudée à ma fenêtre à rêver et à m’imaginer, tous les soirs en m’endormant, que le petit prince des collines vient me parler doucement…
Quand je serai grande, j’aurai un amoureux comme Terry ou Nicky Larson, je serai une pro du volley et je n’aurai jamais d’amis gémeaux, parce que le chevalier d’or de la maison du gémeaux est ignoble. Je serai détective privée, toujours sur le qui-vive, jamais fatiguée.
Qu’est-ce qu’on est devenu cons avec l’âge…