On efface tout et on recommence
La mise en garde était claire, les ordres précis : ‘Tu as une année pour faire tes preuves. Tu mets toute ton énergie dans ton projet’.
Ok ! Alors, je fais quoi ? Par où je commence ? C’est énorme, trop de choses à la fois : le livre, l’entreprise, l’argent, pourquoi je fais ça, de quoi j’ai envie, SARL ou SUARL, j’ai quoi sous la main, quels sponsors, comment rédiger les textes…
On se calme, on s’organise. S’il te plait concentre-toi, c’est l’essence même de ton travail, gérer 15 000 choses en même temps, différents départements, les aléas, tu sais le faire. Retro-planning, plan annuel, optimisation des budgets…
‘Tu n’es plus crédibles, tu en as tellement parlé sans rien faire que plus personne n’y croit à ton projet’. D’accord ! Donc il me faut une maquette, une vraie, une belle, qui me permettrait de démarcher les clients et autres partenaires. Je n’aime pas celle que j’ai commencée. Pas de problème. Grande discussion avec ma graphiste. On reprend tout depuis le début. On re-sélectionne les photos, critère unique de choix : celles qu’on aime.
J’ai enchaîné pas mal de soirées maquette ces 3 dernières semaines, des longues veillées nocturnes jusqu’à 2h du mat après une journée de travail qui s’achève à 20h.
On a tout refait. Seul mot d’ordre : on se lâche, on fait les associations de photos qu’on veut, aussi délirantes qu’elles soient, la ligne directrice du livre étant claire, il suffisait juste de pas la perdre de vue. On fait ce qui nous plait et on verra à la fin ce que l’ensemble donne.
Je peux d’ores et déjà vous annoncer que je suis très contente du résultat. Mon premier livre a d’un coup pris une autre dimension et mes ambitions le concernant ce sont développées en même temps. J’arrive enfin à voir les choses en grand, à avoir la confiance en moi qui me faisait tant défaut. Je ne veux rien montrer tant que ce ne sera pas définitif. J’ai décidé d’arrêter d’en parler tant que je n’ai rien de finalisé entre les mains. Ca ne saurait tarder. Je dois préparer ce week-end le dossier pour l’auteur que je vais contacter. Oui parce que dans ‘voir les choses en grand’, il y a ‘m’entourer de vrais pro et de noms connus sur la place’. Au lieu de me dire que ça ne sert à rien personne ne voudra, je vais foncer et on verra bien.
En parallèle donc, il a bien fallut que je commence à me hisser au rang de super PiDiGi. Première étape, ma carte de visite. J’ai signé le BAT hier. Couleurs : bleu et argent
(Han ! Y a mon vrai nom !!!) Comme vous le voyez, il y a l’adresse d’un site. Il n’existe pas encore mais j’ai également passé pas mal de temps dessus.